¿À½Âȯ/À¯Àû(ë¶îç)
°ø±ÙÇý °¶·¯¸®(02-738-7776)
2007-05-31 ~ 2007-06-16
2007-05-31 ¿ÀÈÄ 6½Ã
È®´ë(Å°º¸µå"+"¹öÆ°)----Ãà¼Ò(Å°º¸µå"-"¹öÆ°)
À¯Àû(ë¶îç):³»¸éÀÇ °í°íÇÐ

ÀλóÀûÀÌ°í À§¾ö ÀÖ´Â Èæ¹é ´ëÇü»çÁøÀº ±»°Ô ÀÔÀ» ´Ù¹® ä ¿­Á¤ÀûÀ̰ųª Àº¹ÐÇÑ ¸¸³²À» À̾߱âÇÏ°í °ú°ÅÀÇ Áö³ª°£ ±³°¨À» À̾߱âÇÑ´Ù.
Èæ¹éÀÇ Ä£¹ÐÇÔ ¼Ó¿¡¼­ Ä¡¹ÐÇÑ ±¸¼º, µå¶ó¸¶Æ½ÇÑ ½Ã°£ÀÇ ±íÀÌ, ¹ÌÀö¼¾Àº ¿Â°® À̾߱⸦ ²Þ²Ù°Ô Çϸç ÀÛ°¡ ÀÚ½ÅÀÇ ±×¸²À» ÀÌÁßÀ¸·Î ÀÎÈ­ÇÏ¿© ½Ã°£°ú °ø°£ ¼Ó¿¡ °¤ÇôÀÖ´Â Àι°µé¿¡ Ä£±Ù°¨À» °®°Ô ÇÑ´Ù. ³ªºñ¼öÁý°¡°¡ °¡Àå ¾Æ¸§´Ù¿î ³ªºñµéÀ» Á¶½É½º·´°Ô ±×¸®°í ¼¼¹ÐÇÏ°Ô ´Ù·çµíÀÌ... ³Ê¹«³ªµµ °¡±õÁö¸¸ À¯¸® ¾Æ·¡ º¸Á¸µÇ¾î Á¢±ÙÇÒ ¼ö ¾ø°Ô ´Ù·ç¾îÁø »çÁøµéó·³.

°ø°£Àû ±×¸®°í ½Ã°£ÀûÀÎ ½É¿¬ÀÌ ¿ì¸®°¡ Àß ¾Ë°í ÀÖ´Ù°í ¹Ï°í ÀÖ´Â »ç¶÷µé·ÎºÎÅÍ ¿ì¸® »çÀÌ¿¡ Á¸ÀçÇÑ´Ù´Â »ç½ÇÀ» ÀÌÇØÇÏ°Ô µÉ ¶§Âë¿¡´Â Ä÷¯ »çÁøÀÌ È£Èí, °¡±î¿öÁü ±×¸®°í ±ÍȯÀ¸·Î ³ªÅ¸³­´Ù. ±×·³¿¡µµ ºÒ±¸ÇÏ°í ÀÌÁ¦´Â Çö½Ç¿¡ Á÷¸éÇØ¾ß ÇÏ´Â ¶Ç ´Ù¸¥ ½Ã·ÃÀ» °Þ¾î¾ß Çϸç, »ç¶û½º·¯¿î ´«ºûÀÇ º¸±ÝÀÚ¸®·ÎºÎÅÍ Å»ÃâÇÏ¿© ¼¼»óÀÇ Â÷°¡¿ò°ú °íÅë, Çö½ÇÀ» Á÷¸éÇÏ°Ô µÈ´Ù.
¹æ±Ý Àü ¶Ç´Â ¾ÆÁÖ ¿À·¡ Àü¿¡ ¹ö·ÁÁø Àå¼Òµé, ÀØÇôÁø Àå¼Òµé ±×¸®°í ÀØÇôÁø »ç¶÷µé. °è¼Ó À̾îÁö´Â À¯ÀåÇÑ ±¸Á¶. Ä÷¯¿Í µðÁöÅÐÀÌ °¡´ÉÇÏ°Ô ¸¸µç °¡È÷ °úÇÐÀûÀ̶ó°í ÇÒ ¼ö ÀÖ´Â Á¤È®¼º, ±Ô¸ð, ¶§·Î´Â ¸Å¿ì ±âÇÏÇÐÀûÀÎ À̹ÌÁöÀÇ ±¸µµ¿¡ ÀÇÇØ ÀçâÁ¶µÈ ºÐÀ§±â ±×¸®°í ÀüÅë ¿ÌÄ¥ÇÑÁö¿¡ ÀÇÇØ ¸¸µé¾îÁø ½Åºñ·Î¿î ºÐÀ§±â°¡ »çÁøÀ» ¾ÐµµÇϸ鼭µµ °áÄÚ ±æµéÀÌ·Á°í Çϰųª ¸Á°¢ÇÏ°Ô ÇÏÁö ¾Ê´Â´Ù. Àü¼¼°è ¿©·¯ µµ½Ã¿¡ »ì¸ç ±×°÷¿¡¼­ ¼öÁýÇÑ Ãß¾ïµéÀ» ÃËÁöÇÒ ¼ö ÀÖ´Â Çö½Ç¿¡¼­ ¹«¾ùÀΰ¡¸¦ ´Ù½Ã ¸¸³ª°í ½Í¾îÇÏ´Â »Ñ¸®±íÀº ¿å¸Á, ÇÑ ³ª¶óÀÇ ¿ª»ç, ÀÛ°¡°¡ ¾î¸° ½ÃÀýÀ» º¸³ÂÀ½¿¡µµ ´õ ÀÌ»ó ¾Ë¾Æº¼ ¼ö ¾ø°Ô µÈ µµ½Ã, ´õ ÀÌ»ó ±×ÀÇ °ÍÀ̶ó°í ÇÒ ¼ö ¾ø´Â µµ½Ã. ÀÚ±â ÀÚ½ÅÀÇ À̾߱â¿Í º¸ÆíÀûÀÎ À̾߱⸦ À°Ã¼ÀûÀÌ°í ±¸Ã¼ÀûÀÎ °ÍÀ¸·Î ¸¸³ª°Ô ÇÏ´Â ÀÏÀº ³»°¡ ÀÌ°÷¿¡ ¼ÓÇϰųª ÀÌ µµ½Ã°¡ ³» ¾È¿¡¼­ Á¸ÀçÇϵíÀÌ ³ªµµ ÀÌ µµ½Ã ¾È¿¡¼­ Á¸ÀçÇÑ´Ù°í ¸»ÇÏ°í ÀÖ´Â µíÇÏ´Ù.

Â÷°©°íµµ Ä£¹ÐÇÏ¸ç ¿ì¸® ¿µÈ¥ ¼Ó¿¡ °Å¸®¸¦ µÎ°Å³ª ³«ÀεǾî ÀÖ´Â »çÁøµéÀº Áö³ª°¬Áö¸¸ ¾Æ¸§´ä°íµµ °íÅ뽺·¯¿î »îÀÇ À¯¹°·Î ÀüÅë ÇÑÁöÀÇ ¼öÀÇ¿Í ÇÔ²² ±× ¼Ó¿¡ ¹¯Çô ÆíÈ÷ ½¬°í ÀÖÀ¸¸ç »õ·Î¿î ½Ã¼±À» ¸¸³¯ ¶§¸¶´Ù ´Ù½Ã ž´Ù.

±Û/ÀÌÀÚº§ ¾Óºä¸£Á¦(ÁÖÇÑÇÁ¶û½º´ë»ç°ü, Á¶¸£ÁêÆþÇǵμ¾ÅÍ)



Vestiges
Archéologie de l`intimité

New York. Paris. Cochin. Séoul. Bangkok. Paris. Séoul. Paris. Séoul. Ca pourrait être les étapes d`une tournée mondiale ou les projets de vacances d`un routard invétéré. C`est Oh Sun-Hwan, photographe coréen aux voyages intérieurs aussi multiples que les vols aller-retour. Comme un parcours fléché où l`on aurait retiré toutes les flèches, d`un bout à l`autre du monde OSH nous promène, entre couleur et noir et blanc, grand format et petites impressions, quêtes personnelles et errances dans la ville.

Les grands formats en noir et blanc, impressionnants, imposants, racontent muettement une rencontre, passionnée ou furtive, un échange passé, révolu. Dans l`intimité du noir et blanc, sa texture, sa profondeur dramatique, sa mise en scène, on s`invente une histoire, on se lie déjà à ces personnages, enfermés derrière la surimpression d`une peinture de l`artiste lui-même, emmurés en eux-mêmes. Si proches, et pourtant inaccessibles conservés sous verre par l`artiste, comme un collectionneur de papillon épingle avec délicatesse et souci du détail ses plus belles pièces.
Lorsqu`on finit par comprendre qu`un gouffre, tant spatial que temporel, nous sépare de ces gens que l`on croit pourtant déjà si bien connaître, les tirages couleurs nous apparaissent comme une respiration, un rapprochement, un retour. Pourtant, il s`agit maintenant d`une autre épreuve, se confronter au réel, sortir du cocon du regard aimant, pour affronter la froideur, et la douleur du monde, du réel. Des endroits laissés à l`abandon, rapidement ou, semble-t-il, depuis toujours, des endroits oubliés, comme des gens. Et toujours cette texture. Cette précision presque scientifique apportée par la couleur et le numérique, cette
dimension, ces ambiances recréées par la structure de l`image parfois très géométrique, mais aussi par le papier, traditionnel coréen, qui s`impose à la photo, ne se fait jamais dompter ou oublier. Le désir profond de ramener cette collection de souvenirs glanés de par le monde à une réalité tangible et ancrée dans l`histoire d`un pays, d`une ville où l`artiste a passé son enfance et qu`il ne reconnaît plus, qu`il n`arrive plus à s`approprier. Faire se rencontrer sa propre histoire et l`histoire universelle par le toucher, le concret, comme pour dire j`appartiens à cet endroit, cette ville vit en moi, autant que je vis en elle.

Ces images, froides ou intimes, distanciées et comme imprimées dans nos âmes, ces vestiges d`une vie passée, beaux et douloureux, reposent sur leur linceul de papier traditionnel et ressuscitent àchaque regard.





¸ñ·Ïº¸±â
ÀÇ°ßµî·Ï
µî·ÏµÈ ÀÇ°ßÀÌ ¾ø½À´Ï´Ù.
¿À½Âȯ Oh, Seung Hwan
¿À½Âȯ/À¯Àû(ë¶îç)
Àü½Ã½ºÄÉÄ¡
Àü½Ã½ºÄÉÄ¡
Àü½Ã½ºÄÉÄ¡
Àü½Ã½ºÄÉÄ¡
Àü½Ã½ºÄÉÄ¡
 
 
[ ÇØ¿Ü ] ¹Ì±¹/ ¹ÌÁÖ¸®-ÄÝ·Òºñ¾Æ ´ëÇб³¿¡¼­ ÃÊû – ¿À½Âȯ / DYNAMIC KOREA HI! SEOUL 2006.01.10
[ Ä·ÆÛ½º ] °æ¼º´ë /¿À½Âȯ ±³¼ö ÀÎÅͺä 2005.06.02
[ »çÁø°ü·ÃÇùȸÁö(AURA) ] AURA 2001 No.8 - Ä¿¹Â´ÏÄÉÀ̼ÇÀ¸·Î¼­ÀÇ ´º½º»çÁø Àǹ̺м® (¿À½Âȯ / °æ¼º´ëÇб³) 2000.01.01
 
 
 ±¹³» ÃÖ´ëÀÇ »çÁøÀü¹® Æ÷ÅлçÀÌÆ®ÀÎ ¾ÆÀÌÆ÷½º À¥Áø¿¡¼­´Â °¢ ¹Ìµð¾î¿Í È­¶ûÀÇ Àü½Ã´ã´çÀÚ, ÇÁ·Î»çÁø°¡, Àü±¹ÀÇ °¢ ´ëÇÐ »çÁøÇаú ±³¼ö ¹× Àü°øÀÚ, ¹Ì¼ú°è¿Í ±¤°í µðÀÚÀΰè, ÃâÆÇ ÆíÁýÀÎ,  ÀÇ»ç, º¯È£»ç µî Àü¹®Á÷ Àλç, ±¹³» À¯¼ö ±â¾÷ÀÇ ÃÖ°í°æ¿µÀÚ¿Í ÀÓ¿ø, »çÁøµ¿È£ÀÎ µî 27¸¸6,790¸í¿¡°Ô »çÁø¹®È­¿¡ °üÇÑ À¯ÀÍÇÑ Á¤º¸µéÀ» Á¦°øÇÏ°í ÀÖ½À´Ï´Ù.